Le ça - le moi - le surmoi
Selon Sigmund Freud, (né le à Freiberg (empire d'Autriche) et mort le à Londres, un neurologue autrichien, fondateur de la psychanalyse.), le psychisme humain possède une structure (appareil psychique) qu’il qualifie de topique, comprenant
Première topique: supposant trois systèmes : la distinction entre Conscient, Préconscient et Inconscient (élaborée à la fin du XIXe siècle
Seconde topique : la distinction entre ça, Moi et Surmoi, (créé à partir de 1920, qui comporte :
-le ça, instance pulsionnel de la personnalité, uniquement guidée par le principe de plaisir, et qui recherche des gratifications immédiates. Il ignore les notions de bien et de mal, la morale. Il constitue le réservoir des pulsions, en particulier sexuelles ; le siège des pulsions, des désirs refoulés. Comme ces pulsions et désirs sont communs à tout être humain, le CA se veut anonyme et impersonnel…
-le surmoi, intériorisation des exigences et interdits parentaux et sociaux ; il est constitué de l'intériorisation des forces répressives, des interdits qui venaient au départ du milieu extérieur, et que l'individu a fait siens. Il englobe donc toutes les règles morales dictées par le groupe culturel dans lequel une personne vit, et intériorisées par cette dernière.
-le moi, partie la plus consciente de la personnalité, soumise au principe de réalité. Elle s’efforce de réconcilier les pulsions du ça et les limites imposées par le surmoi. Une instance psychique comportant un aspect conscient et un aspect inconscient… Il est soumis à un tiraillement perpétuel entre les pulsions provenant du CA et les règles intériorisées du SURMOI.
CE QU’IL FAUT RETENIR
Les trois instances présentées dans la seconde topique de Freud, le Ça le Moi et le Surmoi, sont en perpétuel conflit. Le Ça, le siège des désirs et des pulsions refoulées, est guidé par le principe du plaisir. Le Moi, qui est le médiateur entre les deux autres instances, est guidé par le principe de Réalité. Le Surmoi, qui représente la conscience morale et l’intériorisation des interdits de l’enfance, agit comme le juge censeur.
Rapporté
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